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Auteur/autrice : Sandra Chategner Dupré

Bienvenue sur le nouveau blog scdconseil.fr !

Je suis heureuse de vous accueillir sur le nouveau blog de scdconseil.fr, votre espace dédié au coaching professionnel et au management éclairé !

📰 Un blog repensé pour vous
Ce nouvel espace rassemble désormais toutes mes publications. Vous y retrouverez la diversité des contenus partagés sur Meet My Coach !, et j’espère bien plus encore. Tous les anciens articles (depuis 2015) restent accessibles ici :

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📌 Les articles incontournables à (re)découvrir :

Savoir faire un feedback – 20 déc. 2024

Activer et maintenir la motivation au sein de l’équipe – 25 sept. 2024

Manager et expert ? Formaliser votre management – 7 sept. 2024

Communiquer selon les types de personnalité – 1 mai 2024

(… et bien d’autres à consulter dans les archives si par exemple vous avez envie de lire du cru 2015 et des Pelures d’oignons 😀 )

✨ Nouveaux contenus à venir
Ce blog devient notre point central pour explorer ensemble les thématiques qui vous passionnent : coaching de dirigeants, leadership, intelligence collective…

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Animer ses réunions autrement

Article publié dans le cahier pratique de la revue du Conseil supérieur du notariat « NVP notaires vie professionnelle », janvier / février 2024 . Avec le concours de la direction Management du CSN.

Pour pouvoir animer ses réunions autrement, ne faut-il pas commencer par en animer tout court ? Pas forcément ! Pour beaucoup de dirigeants, c’est la perspective et l’envie de faire autrement qui les engagent à réunir l’équipe d’associés, de collaborateurs ou encore toute l’entreprise. Car se réunir autrement, c’est veiller à la qualité de la relation à travers le processus et c’est affirmer sa culture d’entreprise.

En finir avec les écueils de la réunion

Votre premier moyen d’éviter un échec de la réunion, c’est souvent, nous l’avons dit, de ne pas en faire ! Le risque est alors la perte d’informations, de formation, de motivation, de réflexion et de créativité. Lancez-vous ! Même en équipe de deux ! Une réunion qui réussit c’est une attention portée au temps, au rythme, aux sujets, à l’ambiance, à la participation et aux résultats obtenus. C’est l’ensemble de ces points qu’il faut préparer en amont.

Le moyen le plus aisé, c’est la régularité qui permet de sanctuariser la réunion, et aussi sa préparation, en les inscrivant dans votre agenda. Selon la taille de l’équipe et vos objectifs, décidez d’une réunion d’équipe hebdomadaire, bimensuelle ou mensuelle. Son intensité doit être fixée : la réunion peut durer de 45 minutes à 2 heures. Vous pouvez terminer quelques minutes avant, jamais après. Privilégiez la qualité et le rythme sur la durée.

C’est à quel sujet ?

  • Préparez les sujets collectivement et impliquez votre équipe : un document collaboratif peut être renseigné par tous en permanence à cet effet. C’est aussi un excellent moyen de recueillir les besoins de vos collaborateurs.
  • Évaluez vos propres sujets qui sont souvent dits « descendants » : informations à transmettre sur l’étude, ses résultats, l’équipe, le métier, la législation. Vous pouvez y consacrer 30% de la réunion. Réalisez une liste, priorisez-la et attribuez un volume horaire souhaitable par sujet.

Trouver le bon process d’animation pour que la réunion soit productive et agréable pour tous

  • Interrogez l’équipe sur ses vœux et ses idées pour vivre des réunions stimulantes
  • Coconstruisez des règles relationnelles : la brièveté, la participation, l’écoute par exemple.
  • Choisissez une forme en lien avec l’objectif et le sujet : s’agit-il d’établir un diagnostic ? de trouver des idées nouvelles ? De faciliter un changement ? De prendre une décision ? Il existe de très nombreuses propositions d’animations : Bocal à poissons, Bateau agile, chapeaux de Bono, papiers tournants, le diagnostic SWOT. Vous pouvez simplement poser les atouts et les contraintes d’un sujet, les questions en suspens sur un tableau et c’est déjà une forme !
  • Décidez du process de distribution de la parole : Des post – it avec lesquels chacun écrit, pose et explique ? un tour de table avec un temps limité par personne ? L’utilisation d’un « bâton de parole » ?
  • Donnez des rôles : animateur, rapporteur, garant des règles par exemple
  • Utilisez un « brise-glace » au début de vos réunions. Il permet à tout le monde de s’inclure, de créer du lien et de la cohésion dans l’équipe.
  • Gardez toujours un temps à la fin pour noter le plan d’action et les prochaines étapes.

Se réunir autrement c’est se réunir assez souvent en testant des formes et en traitant des sujets variés et motivants. C’est associer au maximum ses collaborateurs, les inviter à expérimenter, à se former en continu et à rester ouvert aux idées nouvelles.

Gérer les résistances au changement

Article publié dans le cahier pratique de la revue du Conseil supérieur du notariat « NVP notaires vie professionnelle », novembre-décembre 2023. Avec le concours de la direction Management du CSN.

Le changement qu’il soit subi ou choisi ouvre des possibilités nouvelles et crée de bonnes surprises. Mais il peut aussi être source de stress, d’anxiété et de démotivation. Changement de process, de bureau, de logiciel, de responsable, de parties prenantes, aménagement de la fiche de poste, nouveaux éléments à facturer, … autant d’occasions de ressentir, entendre et voir une résistance dans votre entreprise ou votre équipe.

Bien préparer le changement

Si vous avez de la visibilité sur le changement en amont, il est important de bien l’expliquer et de donner à vos collaborateurs la possibilité d’y adhérer en s’impliquant. C’est l’occasion de créer une réunion collaborative dans laquelle ensemble vous pouvez :

  • Établir un diagnostic : ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas.
  • Faire émerger des solutions nouvelles, leurs perspectives, en positif et en négatif.
  • Proposer du soutien si besoin (tutorat, formation)
  • Organiser un suivi 

Expliquez le changement factuellement, clairement et précisément. Soyez transparent sur les difficultés et les risques, laissez s’exprimer les personnes. Plus vous donnez de l’écoute à leurs inquiétudes, moins les résistances se feront jour.

Les écueils à éviter

  • Être soi-même négatif par rapport au changement
  • Imposer le changement sans préparation
  • Éviter le dialogue
  • Nier le ressenti du collaborateur ou de l’équipe ou porter un jugement.
  • Le « y a qu’à, faut qu’on »

Bien connaître ses collaborateurs

Pour gérer au mieux les résistances de votre collaborateur, il est utile de le connaître en amont car le changement peut impacter son rapport au travail, son agilité relationnelle et sa motivation. Cette connaissance peut porter sur :

  • Ses valeurs
  • Son rythme préférentiel
  • Ses habitudes
  • Ses compétences préférées et ce qu’il aime particulièrement dans son travail
  • Ses motivations professionnelles

Pour ce faire, vous disposez de plusieurs moyens :

  • Écouter et observer
  • Réaliser des inventaires de personnalités
  • Se réunir régulièrement

Interroger les résistances en entretien

Vous constatez que votre collaborateur résiste au changement. Cela peut prendre différentes formes, celle de modification de son attitude quelle qu’elle soit, du désaccord systématique, du conflit, du « oui-oui » pour lequel rien ne se fait ensuite, du retrait, de la démotivation. Il est sage dans ce cas d’organiser un entretien pour mieux comprendre et préparer des solutions.

  • Commencez par partager votre constat factuellement
  • Interrogez votre collaborateur sur ce qu’il craint, ce qu’il redoute ou sur ce qui le gêne, le dérange
  • Questionnez-le sur ce qui pourrait rendre ce changement plus acceptable et vivable. Sur ses besoins et sur comment vous pourriez l’aider à ce sujet.

La résistance peut être l’occasion d’un échange constructif et satisfaisant pour tous. Et l’anticipation des résistances peut être le début de nouvelles habitudes managériales pour votre vous.

Développer son intelligence émotionnelle

Article publié dans le cahier pratique de la revue du Conseil supérieur du notariat « NVP notaires vie professionnelle », septembre-Octobre 2023. Avec le concours de la direction Management du CSN.

Les émotions dans la vie professionnelle

Lorsque le sujet des émotions est abordé au travail, c’est souvent négatif : « débordement émotionnel », « il communique avec trop d’émotions », « Je gère trop à l’émotionnel mes collaborateurs ».  En management, en relation client et en communication en général, les émotions sont centrales et jugées « trop » voire « de trop ». Ça, c’était avant, quand les formes du travail privilégiaient la qualité des opérations et des compétences. Dans une époque où les nouvelles formes d’organisation du travail priorisent la communication et les interactions, l’intelligence émotionnelle devient une compétence à développer. Les situations, les gestes et les paroles que l’on regrette peuvent faire place à une communication juste qui utilise les émotions pour développer une relation de qualité et une compréhension augmentée de chacun et de sa motivation.

L’intelligence émotionnelle, mais de quoi parle-t’on ?

En plus de nous faire « déborder », les émotions ont longtemps formé un mystère. Elles restent aujourd’hui « en chantier » sur le plan scientifique, même si les imageries numériques ont permis de mieux comprendre leur fonctionnement. L’intelligence émotionnelle, selon la définition de Daniel Goleman (1996), c’est la capacité à identifier, comprendre et gérer les émotions, chez soi comme chez les autres.
 Elle sert une communication plus juste et plus efficace dans la plupart des situations professionnelles. 
Développer son intelligence émotionnelle consiste à porter son attention sur l’émotion, la vôtre et celle de votre interlocuteur. Au-delà de ce que vous pensez, de ce que vous dites, de ce que l’autre vous raconte, il s’agit de se concentrer les ressentis.

Comment la développer pour mieux collaborer

 Normalisez le « fait émotionnel » dans votre office

  • Entraînez- vous à reconnaître les émotions. Agréables ou désagréable, elles sont comme des « nuages qui passent dans le ciel », durent environ 90 secondes et peuvent s’enchaîner. Une erreur d’agenda en signature ? ou un retard de collaborateur ? Vous pourriez être tour à tour ou au choix, en colère, agacé, inquiet, déçu.  
  • Entraînez – vous à reconnaître les émotions des autres en les écoutant activement.
  • Identifiez les émotions qui sont les plus difficiles pour vous. 
  • Interagissez avec vos émotions et celles des autres en les nommant « j’entends/je vois/ il me semble que vous êtes en colère/agacé/enthousiaste/heureux ». « Je suis/me sens ennuyé/inquiet/motivé/rassuré ». Ce partage a beaucoup d’impact. Vous maîtrisez vos émotions de façon consciente et voulue. 
  • Enfin, vous pouvez utiliser en équipe un diagnostic émotionnel sur un sujet donné comme « le fonctionnement de notre étude » par exemple et savoir à ce propos ce qui irrite ou stresse chacun, lui convient, le stimule et le met en joie.

L’intelligence émotionnelle vous permet de développer votre connaissance de vous-même et des situations et de comprendre ce qui se joue pour vous ou pour les autres d’identifier les motivations.